Coupe de France : victoire princière du PSG pour atteindre les demi-finales
Publié le Par Antoine Sauvêtre
flickr - Philippe Agnifill
Face à Monaco (2-0), le PSG a rapidement marqué avant de dominer très largement la seconde période. Voilà les Parisiens qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de France.
Il y a trois jours, en Ligue 1, 90 minutes n’avaient pas suffi aux Parisiens et aux Monégasques pour inscrire un but. Ce mercredi soir, en quarts de finale de Coupe de France, 3 minutes ont suffi à David Luiz, le défenseur parisien, pour inscrire le premier but de la rencontre. Sur un corner tiré par Lavezzi, le Brésilien, parti de l’entrée de la surface, s’y est pris à deux fois pour battre Stekelenburg (1-0) de la tête. A peine quinze minutes plus tard, Monaco aurait pu égaliser sur coup-franc si la frappe enroulée d’Alain Traoré n’avait pas heurté la barre de Nicolas Douchez.
Nombreux absents dans les deux camps
Pour tenter d’arracher une qualification en demi-finale de la coupe nationale, les deux « européens » du championnat de France présentaient des équipes remaniées en raison de nombreuses absences. A Paris, Aurier, Cabaye, Lucas, Thiago Motta (blessés) et Ibrahimovic (suspendu) n’étaient pas à la disposition de Laurent Blanc.
Dans les rangs monégasques, Raggi, Ricardo Carvalho, Traoré, Bakayoko (blessés), Wallace et Abdennour (suspendus) ne pouvaient prendre part à la rencontre. L’habituelle charnière centrale étant décimée, Jérémy Toulalan, habituel milieu récupérateur, et Abdou Diallo, jeune défenseur de 18 ans, s’installaient devant le portier du Rocher. Sur le but, le manque d’automatismes de cette défense inédite a rendu le marquage sur David Luiz plutôt approximatif.
Les poteaux ont tremblé
Tout avait donc bien commencé pour les Parisiens. Dans les 25 premières minutes, ils ont dominé les débats dans le jeu et se sont procuré les meilleures occasions sur coups de pied arrêtés. Mais ils sont ensuite rentrés dans le rang. Trop timides offensivement, les Parisiens n’ont jamais pu servir Cavani convenablement. Certes, ils ont su mettre le pied sur le ballon, mais la majorité des duels se déroulant au milieu de terrain, difficile d’aggraver la marque avant la pause.
« Je pense qu’en deuxième période, il y aura des espaces », disait Adrien Rabiot au micro de France 3 à la mi-temps. Il ne croyait pas si bien dire. Dès la 52ème minute, Verratti a pu servir Cavani parti dans le dos de Jeremy Toulalan pour battre Stekelenburg avec l’aide du poteau (2-0). Enchainant les bons mouvements offensifs, les Parisiens ont retrouvé les poteaux monégasques à deux reprises en quelques secondes avec moins de réussite, avant que Pastore ne rate le but du KO, seul face au gardien adverse.
Lens puis… Chelsea !
Si les Parisiens peinent à s’accaparer la première place de Ligue 1, ils s’affirment en coupes nationales. Déjà qualifiés pour la finale de Coupe de la Ligue – ce sera face à Bastia le 11 avril – ils sont désormais à un match de la finale de Coupe de France. D’ici là, ils affronteront Lens en Ligue 1 avant de se déplacer à Stamford Bridge pour tenter de continuer l’aventure en Ligue de Champions après leur match nul (1-1) à l’aller au Parc des Princes. Ils pourront s’appuyer sur leur deuxième période face à Monaco pour relever ce nouveau défi.