Nouvelles sanctions de l'Union européenne contre la Syrie.
Publié le Par Jean-Charles Martin
Zac Baillie/AFP
L'Union européenne a adopté un nouveau train de mesures contre la Syrie, mais toujours sans coopération de la part de la Russie qui reste l'allié de Bachar Al-Assad.
D'énièmes sanctions ont été adoptées ce matin par l'Union européenne contre la Syrie, et ce alors que les combats font rage actuellement à Alep. C'est le 19e train de mesures qui intervient depuis le début du conflit, au printemps 2011. Pourtant, les autorités européennes ne sont pas parvenues à arriver à impliquer la Russie dans ce train de sanctions, Poutine voulant rester l'allié du dictateur syrien Bachar Al-Assad.
Ces sanctions annoncées ce matin concernent le gel de 28 nouveaux partisans du dictateur syrien, l'interdiction de visas et de deux sociétés. Désormais, il y a 181 personnes proches du régime syrien et 54 sociétés ou administrations placées sur liste noire de l'Union européenne qui va également interdire à ses ressortissants d'acheter des armes à la Syrie, de les transporter vers des pays tiers ou encore de fournir des services d'assurances à de tels transports.
Le ministre russe des affaires étrangères a vivement critiqué l'attitude de l'Union européenne face à la Syrie mais ses homologues européens ne reculent pas et veulent que le dictateur quitte le régime, d'autant que les tensions entre la Turquie et la Syrie ne cessent de grandir ces dernières semaines. D'ailleurs, le ministre français Laurent Fabius prévient que "rien ne serait pire que d'ajouter au drame syrien en plus un conflit entre les Syriens et les Turcs". Un "drame syrien" qui ne semble pas devoir cesser de sitôt.