Moody's menace la note européenne.
Publié le Par Jennifer Declémy
L'agence de notation Moody's a ramené hier la note de l'Union européenne de stable à négative, menaçant ainsi la perspective de la note européenne sur les marchés financiers.
C'est un coup de semonce à l'encontre de l'Union européenne qui a été assené hier par l'agence de notation Moody's qui a décidé de ramener la note de l'Union européenne de "stable" à "négative", justifiant ce choix en déclarant s'aligner sur les baisses de perspectives de plusieurs pays importants de l'Union européenne. A terme, cela signifie que Moody's peut abaisser la note de l'Union européenne.
L'action de l'agence "reflète les perspectives négatives assortissant maintenant les notations Aaa des contributeurs clés au budget de l'Union européenne : l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas qui ensemble représentent 45% des recettes budgétaires de l'Union européenne" explique Moody's dans un communiqué. Cette décision intervient un peu plus d'un mois après la décision de la même agence de ramener les perspectives de trois pays à "négative", à savoir l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Elle doit également réexaminer bientôt les cas de la France et de l'Autriche.
"Un affaiblissement de l'engagement des pays membres envers l'Union européenne ou des changements du cadre budgétaire de l'UE conduisant à une gestion moins prudente" pourrait également amener à un abaissement de la note européenne, prévient l'agence de notation.
clemence
04/09/2012 10:37
Le jour où la France s'arrêta de payer
Tout va bien Angela
Ce matin-là, le patron de la Caisse des Dépôts avait un rendez-vous confidentiel à l’Elysée. “Ne me dérangez sous aucun prétexte jusqu’à 11 heures” avait-il dit à son assistante. Vers 9 heures, sa berline aux vitres fumées avait franchi d’un bruit étouffé le portail du palais. Il était descendu sans hâte sur le gravier de la cour, humant l’air frais de l’été indien – nous étions en octobre 2012 – et l’entretien avait commencé dans le bureau du président.
- François, tu sembles un peu fatigué… avait-il osé en voyant son hôte prendre avec lassitude place dans un canapé dix-huitième.
Après un court silence, le Président répondit:
- Tu sais, ce n’est pas facile avec toute cette agitation. Les Espagnols nous ont mis dans une sacrée merde. Après les Grecs, c’est la catastrophe. On me dit qu’on va avoir besoin de toi.
source : http://zebuzzeo.blogspot.fr/2012/08/le-jour-ou-la-france-sarreta-de-payer.html