Jean-Claude Juncker apporte son soutien à la Grèce, sous conditions.

Jean-Claude Juncker a affiché son soutien à la Grèce hier après-midi, lors d'un entretien à Athènes avec le premier ministre Antonis Samaras, à condition néanmoins que le pays redouble d'efforts pour parvenir aux objectifs fixés par l'Union européenne. Pour le moment, aucune décision n'est prise sur la demande de la Grèce de bénéficier d'un délai supplémentaire pour atteindre un déficit zéro.

"Je suis aux côtés de la Grèce, totalement opposé à une sortie de l'euro" a affirmé le président de l'eurogroupe, mais "dans l'immédiat la balle est dans le camp grec. En fait, c'est la dernière chance, et les grecs doivent le savoir" a-t-il nuancé. Jean-Claude Juncker a ainsi demandé des efforts supplémentaires en matière de réformes structurelles et de privatisations.

Demain, le premier ministre grec sera à Athènes et samedi en France pour s'entretenir avec les dirigeants allemand et français afin de les convaincre d'obtenir un délai supplémentaire, le temps de retrouver de la croissance et de mettre en place les réformes.