Le dossier grec fait sa rentrée.

Il rencontrera le président de l'Eurogroupe mercredi, la chancelière allemande vendredi et le président français samedi. Pour Antonis Samaras, le Premier ministre grec, l'agenda européen de la semaine est fort chargé alors que l'Union Européenne attend de la Grèce des réformes d'ampleur pour résoudre la crise de la dette.

Première bonne nouvelle, le chef de gouvernement conservateur entend annoncer à ses partenaires qu'il est prêt à finaliser un plan d'économies de 11,5 milliards d'euros pour 2013-2014 comme le réclamait le FMI, après plus de deux mois de négociations avec les autres partis. De nouvelles mesures de rigueur devraient être annoncées au peuple grec dans les semaines à venir pour parvenir à ce plan d'économies.

Cependant, et c'est là que le bât blesse pour l'Allemagne, des rumeurs persistantes veulent que la Grèce soit sur le point de demander un rééchelonnage du plan d'économies sur quatre ans étant donné la contraction du PIB grec encore constaté en juin dernier. Une renégociation à laquelle l'Allemagne se refuse, mais qui pourrait rencontrer l'aval de la France.