DSK : l'immunité diplomatique au coeur du procès.
Publié le Par Jennifer Declémy
AFP/Stan Honda
Le procès civil qui a commencé hier dans le Bronx a mis en exergue la question de la possible immunité diplomatique de DSK au moment des faits.
L'ancien directeur du FMI disposait-il d'une immunité diplomatique inhérent à ses fonctions au moment où les faits qui lui sont incriminés par Nafissatou Diallo se seraient produits ? C'est le coeur de la défense de Dominique Strauss-Kahn en tout cas, et c'est ce qu'ont plaidé ses avocats hier dans le Bronx.
Des arguments dans ce sens ont été donnés par les avocats pendant plus d'une heure. Selon eux en effet leur client aurait bénéficié de la convention des Nations Unies datant de 1947 et qui le protégerait de toute action judiciaire en tant que dirigeant d'un organisme spécialisé. Cependant, les plaignants eux arguent du fait que les Etats-Unis n'aient pas signé cette convention.
La décision sera rendue dans une dizaine de jours par les juges et en cas de refus de l'argument sur l'immunité diplomatique, les avocats de Dominique Strauss-Kahn murmurent déjà qu'il pourrait y avoir un accord financier entre les deux parties en présence.