Arno Klarsfeld propose un mur entre la Grèce et la Turquie.

Aux murs de l’Union Européenne le président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration propose que soit établi un mur, de 12,5 kilomètres de long, entre la Turquie et la Grèce, afin de combattre l’immigration clandestine.

« Entre les Etats-Unis et le Mexique, il y a une grande barrière sur toute l’étendue du territoire, avec des patrouilles qui patrouillent sans cesse. C’est ce qu’il faut faire aux frontières européennes, c’est-à-dire en Grèce » argumente Arno Klarsfeld qui reprend là une idée déjà en débat au sein de l’Union Européenne.

Dès janvier 2011, l’idée de construire un mur pour empêcher les immigrés clandestins d’entrer en Europe germe dans l’esprit du ministre de l’intérieur grec qui propose d’installer une barrière près du fleuve Evros. Cependant, il déclenche une opposition au sein du pays, tandis que l’ONU condamne cette idée et que la Commission Européenne se montre très réservée.

En revanche, Brice Hortefeux lui, à l’époque ministre de l’intérieur français, a totalement approuvé cette idée, déclarant que « les mesures qui sont engagées, dès lors qu’il ne s’agit pas de restaurer le mur de Berlin, vont dans le bon sens et nous les soutenons ». Arno Klarsfeld ne part donc pas de nulle part et ne fait que répéter une idée déjà approuvée par un membre influent de l’UMP.