Les syndicats craignent une vague de licenciements.

Dès son discours de politique générale le Premier ministre avait prévenu, "des plans sociaux opportunément retardés font courir le risque du chômage à plusieurs milliers de familles supplémentaires". Ce constat est partagé par les syndicats, dont la CGT qui a établi une liste de près de 75 000 emplois directement menacés.

PSA, SFR, Bouygues, Sanofi ou encore Hewlett-Packard : de plus en plus d'entreprises sont aujourd'hui dans des situations difficiles qui aggravent directement la situation du marché du travail en France. Chez PSA on craint entre 8 et 10 000 suppressions de postes, à Sanofi cela pourrait concerner 4 000 salariés et chez Air France 5 122 postes vont être supprimés d'ici 2015. Autant de constats qui compliquent la tâche du nouveau Gouvernement qui va devoir très vite réagir sous peine de mécontenter les français dès le début du quinquennat.