Affaire Georges Tron : l’expertise psychologique des plaignantes validée

Mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité, Georges Tron avait démissionné de son poste de secrétaire d’Etat à la Fonction publique le 29 mai 2011 après que ces accusations avaient été rendues publiques. Le maire de Draveil (Essonne) a été confronté jeudi dernier aux deux plaignantes devant le juge d’instruction à Evry.  La chambre d’instruction avait alors rejeté la requête en annulation demandé par l’avocat du politicien concernant l’expertise psychologique des plaignantes.

Les expertises psychologiques des victimes ont été validé par la chambre de l’instruction a indiqué aujourd’hui Me Olivier Schnerb. La Cour d’appel a suivi les réquisitions du Parquet qui demandait la validation de cette expertise psychologique estimant que « les experts n'ont fait que rappeler la réalité du dossier qui met en cause un homme politique connu et que cette mention n'interfère pas dans la teneur des conclusions de l'expertise » selon le Nouvel Observateur.

« Une expertise en soi n'est susceptible de déterminer ni la culpabilité ni l'innocence, ni la vérité ni le mensonge. En revanche, l'expertise est de nature à expliquer des mensonges » indique l’avocat du maire tandis que les avocats des plaignantes « voulaient seulement poser le problème de la politisation du dossier. Depuis, une autre expertise a eu lieu, qui rétablit la réalité psychologique et contredit la première expertise ».