Alerte allergies !

On les appelle « saisons polliniques », elles évoluent selon le climat et peuvent varier d’une année à l’autre. Pourtant, elles aussi ont leurs habitudes : elles commencent avec la saison des arbres, poursuivent avec les graminées et se terminent par celle des herbacées.

De plus en plus nombreuses, elles touchent forcément plus de gens. En effet, le taux d’allergies aux pollens augmente chaque année et vise les personnes de tout âge, en particulier les adolescents et les jeunes adultes. Le rhume des foins touche 25 % des français.

Les allergies peuvent déclencher des symptômes tels que l’asthme, la fatigue et des troubles sur certaines régions du visage : nez, yeux, palais, oreilles. Mais il est évident que seul un médecin pourra vous diagnostiquer et vous donner son avis de professionnel en termes d’information.

Les pollens provenant d’arbres sont connus sous le nom de : aulne, bouleau, charme, châtaignier, chêne, cyprès, frêne, noisetier, olivier, peuplier, platane, saule, thuya et tilleul. Pour les graminées fourragères, on parle de chiendent, dactyle, fétuque, ivraie, pâturin et phléole.

Quant aux graminées céréalières il s’agit d’avoine, de blé, de maïs, d’orge et de seigle. Eh oui, ces céréales bien connues de tous et ne représentant aucun danger pourraient finalement s’avérer être une véritable gêne en périodes polliniques. Concernant les herbacées, nous nous pencherons en particulier sur l’ambroisie qui peut être à l’origine des rhinites et de l’asthme.

Chaleur et humidité, qui varient selon les conditions météorologique, augmentent la concentration du pollen. Quant au vent, il propage, disperse les grains de pollen. De plus, la pollution joue un rôle important dans l’allergie, elle favorise la toxicité des pollens parce qu’elle permet la libération des protéines allergisantes.

Effectivement les temps changent !!! Et la nature évolue avec eux. C’est ce qui explique l’avancée des saisons d’allergies. Les hivers devenant de plus en plus doux et les étés plus chauds, certaines saisons polliniques arrivent avec quelques jours d’avance.

Et qu’en est-il des allergies de pollens liées aux fruits et aux légumes ? Dans ce cas précis, on parle d’allergies croisées lorsqu’une personne présente des risques d’œdème ou des démangeaisons dans la gorge ou le palais en mangeant certains fruits ou légumes crus ! En période d’allergie au pollen d’armoise, par exemple, vous ne pourrez plus manger de carottes car vous aurez des démangeaisons.

Inoffensifs, eux !!!

Liste des aliments concernés (selon le site sante-medecine.commentcamarche.net) :

Cependant, il est possible de vivre dans une atmosphère qui ne nous est pas toujours favorable. Selon des sources provenant du même site, précédemment cité, des mesures peuvent vous changer la vie, il suffit de bien se rincer les cheveux avant de se coucher (ce qui évite le dépôt quotidien de poussières, de pollen sur l’oreiller), porter régulièrement de lunettes de soleil et un chapeau, éviter de se frotter les yeux, de tondre la pelouse, aérer votre chambre tous les matins (ce qui est également conseillé pour « tuer » les bactéries ou les acariens), étendez votre linge en intérieur, faites attention aux piscines et au tabac qui agressent les muqueuses et aggravent les réactions allergiques, porter un masque lors de vos activités jardinage, préférez le bord de mer, et surtout consultez votre médecin.

Sinon, si vous tenez à ne vous priver d’aucun plaisir de la vie, pour les habitués des rhumes de saisons, sortez vos mouchoirs ou jouez la prévoyance, tenez-vous prêt, soyez frais et dispo !

Selon le site www.doctissimo.fr, sur Paris / Ile-de-France, consultez les périodes "à risques"

- Arbres : frêne et platane, mars / avril ; bouleau, fin février / fin avril avec maximum en avril

- Graminées : mi-mai, fin juillet

- Herbacées : juillet / septembre

Amoureux de la nature ou non, si vous êtes fragile prenez vos précautions, mais n'oubliez pas que vous pouvez devenir allergique à n'importe quel âge.