République : la violence de l'évacuation choque
Publié le Par Fabrice Bluszez
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L'évacuation rapide du campement de migrants improvisé place de la République, à Paris, a surpris par sa violence. Même Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a déclaré les images « choquantes »...
La réaction rapide du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, répond à une flamblée sur les réseaux sociaux, lundi 23 novembre au soir. Des élus franciliens étaient place de la République, ont assisté à l'évacuation et ont publié des déclarations indignées. Le principe pourrait être seulement d'admettre cette critique, d'encaisser le coup et de passer à autre chose...
Certaines images de la dispersion du campement illicite de migrants place de la République sont choquantes. Je viens de demander un rapport circonstancié sur la réalité des faits au Préfet de police d’ici demain midi. Je prendrai des décisions dès sa réception.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 23, 2020
Voici, en quelques tweets, les images publiées hier. On y trouvera deux acteurs, Rémy Buisine, journaliste pour Brut, trois fois agressé par le même policier, et un membre des forces de l'ordre qui s'est fait remarquer par sa violence. Acteurs aussi, les migrants, installés dans les tentes à 19 heures et obligés de quitter Paris, à pied (parfois nus, dit-on) et sous escorte policière.
Soirée d’une rare violence dans ce genre de situation, tellement de moment inhumain... difficile de trouver les mots face à cette actualité que j’ai couvert ce soir. Ça fait vraiment mal au cœur de voir cela, tant de misère, de tristesse et de colère. #Republique pic.twitter.com/upaITNad9Y
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 23, 2020
Des policiers sortent directement des réfugiés en train de se reposer dans les tentes. #Republique pic.twitter.com/9lAELHi1fL
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 23, 2020
Les tentes des réfugiés sont saisies par les policiers. #Republique pic.twitter.com/EhrGZheapn
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 23, 2020
PARIS - Les réfugiés quittent Paris, suivi par de nombreuses voitures de police.
— Clément Lanot (@ClementLanot) November 23, 2020
Tenter de passer la nuit en dehors de la capitale, est la seule option autorisée par les forces de l’ordre. pic.twitter.com/QHbUIopeGI
Les réfugiés et associations quittent #Republique en espérant trouver un endroit où dormir ailleurs. pic.twitter.com/is6Exwm6yM
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 23, 2020