A Meaux, le maire sortant et président de l'UMP n'a eu aucune difficulté à retrouver son fauteuil. Ses 64,31% sont proches du score qu'il avait réalisé en 2008.
"On ne change pas une politique qui a obtenu 67% des voix au premier tour en 2008", espérait, avant le scrutin, le camp Copé. De fait, les Meldois n'ont pas changé de maire !
Un succès qui fera du bien à une personnalité politique contestée dans son propre parti et secouée par le mauvais vent des "affaires" le concernant directement ou indirectement.
L'union de la gauche, de son côté, fait moins bien qu'en 2008 : 12,77% pour Bastien Marguerite alors que Patrick Mavré avait réalisé 25,57%. Il faut préciser que le tout jeune candidat du Parti socialiste (22ans), qui finit ses études à Sciences Po. Paris, était envoyé sur un terrain particulièrement difficile. Le chargé de mission au cabinet de Frédéric Cuvillier, le ministre chargé des Transports, trouvera sûrement à l'avenir un point de chute plus favorable.
Le Front national avait beaucoup fait parler de lui avec la révolte de Vincent Morelle, l'ancien directeur de campagne de Béatrice Roullaud. "Je ne veux pas que le FN d'aujourd'hui soit l'Aube dorée (le parti néo-nazi grec) de demain. Le coup de Kärcher de Sarkozy, c'est au FN qu'il faut le passer", avait-il affirmé. La candidate "bleu marine" a tout de même dépassé les 12%.