La fermeture de mosquée se passe mal

"Soixante poubelles et six voitures brûlées", un véhiculue de police pris dans un guet-apens et attaqué au cocktail molotov.... Si l'on en croit Valeurs actuelles, c'est "un début d'émeute". Si on lit Le Parisien, il s'agit de "tension" liée au déploiement d'une cinquantaine de CRS et à la multiplication des contrôles. La fermeture de la salle de prière dite mosquée des Indes, du nom du quartier de Satrouville, a eu lieu mardi. L'arrivée des CRS a un peu tendu la situation jusqu'à vendredi.

Ailleurs, le wek-end a été chaud, selon Le Parisien...

Des incendies volontaires de poubelles ou de véhicules ont été signalés à Mantes-la-Jolie, à Chanteloup-les-Vignes, à Rosny-sur-Seine, et surtout à Poissy...

Le projet de loi permettant la fermeture administrative de mosquées avait été durci, notait La Croix, en septembre.

Il prévoit que, pour lutter contre le terrorisme, le préfet puisse fermer un lieu de culte non seulement quand des "propos", des "écrits" ou des "activités" appelant à la violence y sont tenus, mais aussi quand des "idées ou des théories" similaires y sont diffusées.

Le journal cite une remarque de l'imam Mohamd Bajrafil : « Ce n’est pas dans les mosquées mais sur Google qu’on trouve les manifestes utilisés par Daech. » 

De son côté, la préfecture des Yvlines justifie sa décision, selon Le Figaro :

« Actuellement, la salle de prière demeure le théâtre d'un prosélytisme intense" par "la diffusion par son imam ou par des imams extérieurs, de prêches radicaux, marquant" notamment "leur hostilité aux principes républicains", poursuit le préfet, qui incrimine des "ouvrages" mis à disposition des fidèles et l'organisation de "sports de combat intitulés guerre saine des jeunes musulmans". »