Jean-Marc Ayrault a défendu la France face à Angela Merkel.
Publié le Par Jennifer Declémy
AFP/Odd Andersen
Le Premier ministre était à Berlin hier pour défendre les réformes de l'économie française devant la chancelière allemande.
Pour son premier déplacement officiel à Berlin, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a tout fait pour convaincre la chancelière allemande, Angela Merkel, de la solidité de l'économie française, et ce alors qu'une partie de la presse allemande décrit notre pays, ces dernières semaines, comme le nouvel "homme malade de l'Europe". Au cours de la conférence de presse commune, la dirigeante allemande a souhaité "le plein succès" des réformes entreprises par le Gouvernement Ayrault.
"Nous souhaitons une France forte, tout comme la France souhaite une Allemagne forte pour que nous devenions une Europe forte" a d'ailleurs répondu la chancelière allemande alors que le chef du Gouvernement français a de nouveau réaffirmé que la France respecterait un déficit public à 3% l'année prochaine. Lors de son déplacement, Jean-Marc Ayrault n'a eu de cesse de vanter les forces de l'économie française.
"Le retour de la croissance et la réduction du chômage sont notre unique boussole. Cela passe par le désendettement de la France, le retour d'un dialogue social apaisé, et fructueux et le redressement de notre compétitivité" a souligné Jean-Marc Ayrault tout en n'oubliant pas de rappeler aux allemands qu'eux-mêmes ne sont pas exempts de difficultés économiques et sociales. "L'Allemagne a des problèmes, la population allemande vieillit plus vite que la française, ce qui pose des problèmes de retraites pour le système social. Cette compréhension pour les problèmes d'un autre pays, je l'attends pour mon pays" a-t-il ainsi averti.