France Politique

Consensus républicain : les dix propositions de Borloo pour redresser le pays

Publié le  Par Nina G.

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WWF_France-Flickr

L'an I du président Hollande aura été marqué par des divisions internes, des scandales et des affrontements. Jean-Louis Borloo, le président de l'UDI, appelle à un "consensus républicain" en proposant lundi 6 mai dix mesures "vitales et urgentes" pour "sortir de la crise".

 

Les critiques pleuvent de la part de l'opposition mais aussi de la majorité. Et la manifestation du dimanche 5 mai portée par le Front de gauche a encore entériné ce désaveu pour Hollande. Le triptyque de l'UDI (Union des démocrates et indépendants) a critiqué cette première année de présidence avec virulence. Jean-Louis Borloo fustige les "messages contradictoires" et une "politique incroyablement injuste et antisociale" quand Hervé Morin parle d'"absence de cap et de vision " et de "crise transformée en récession".  Jean-Christophe Lagarde a évoqué quant à lui une "défiance générale" et "un isolement européen".
 
Malgré tout, le président de l'UDI veut "redonner de l'espoir". Pour ce faire, il a proposé que l'ensemble des forces parlementaires s'unissent autour d'un programme "républicain de redressement national" axé notamment sur la relance et une baisse de la pression fiscale.
 

"Il y a quelques mesures d'union républicaine sur lesquelles on peut se mettre d'accord"

 
Jean-Louis Borloo a insisté sur le fait que ces propositions ne constituaient pas un piège. Ce n'est "pas une prise d'otage". Et d'ajouter : "Nous ne voulons pas tirer la couverture", mais "ça nous paraît indispensable compte tenu de l'urgence". Le président de l'UDI a assuré qu"il y a quelques mesures d'union républicaine sur lesquelles on peut se mettre d'accord".
 
Favoriser l'emploi reste la priorité. Il propose ainsi de baisser les charges des entreprises  tout en  augmentant la TVA. Il préconise également d'acheter plus français et européen.  Selon lui, il ne s'agirait pas de "protectionnisme mais de mesures d'empreinte écologique". 
 
Quant au volet social, il assure vouloir relancer les services à la personne. Et promet un "engagement solennellement républicain de ne plus augmenter les impôts" d'ici 2017. 
 
Le dessein de l'ancien ministre est de voir les présidents des groupes parlementaires tombés d'accord sous quinze jours. Au tour ensuite des deux chambres de trouver un compromis définitif d'ici juillet. 






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