La presse espagnole tacle l'élection du xénophobe Jean-François Copé.

Après le "Nicolas le Pen" épinglé par la presse américaine durant la campagne présidentielle de 2012, Jean-François Copé s'inscrit dans sourciller dans le sillage de son nouveau "mentor" en se faisant qualifier de "xénophobe" et "populiste" par la presse espagnole.

"Copé rappelle par son ambition démesurée et ses saillies populistes et réactionnaires" tacle le journal modéré El Mundo qui dénonce "son comportement belliqueux, ses flirts avec l'ultranationalisme (...) sa menace de demander aux conservateurs français de descendre dans la rue, sa dénonciation outrancière de ces enfants immigrés qui volent à nos enfants leurs pains au chocolat du goûter parce que c'est interdit pendant le ramadan". Le journal de gauche El Pais lui y va encore plus directement en titrant "Le xénophobe Copé gagne dans le chaos des primaires de la droite française".