Les syndicats réticents devant le rapport Gallois.

Sur Europe1, le leader de la CFDT, François Chéréque, a demandé à ce que le choc de compétitivité prôné par Louis Gallois dans son rapport sur la compétitivité soit "étalé sur le temps" afin de ne pas mettre en péril le pouvoir d'achat. Par ailleurs, la CFDT se dit opposée à "une démarche trop violente" qui consisterait à transférer 30 milliards de cotisations salariales et patronales sur la TVA ou la CSG.

"La CFDT est favorable au transfert d'une partie du financement de la protection sociale qui pèse sur le travail, et de le faire sur la CSG (....) Il y a déjà un effort de 20 milliards d'euros sur la fiscalité qui est fait par les citoyens. Redemander un effort de 20 milliards en 2013, ce n'est tout simplement pas possible, parce qu'inévitablement ça va toucher le pouvoir d'achat et en plus ça va bloquer l'économie, on va rentrer au bout d'un moment en récession" a ainsi décrit François Chéréque.

Cependant, le leader syndical précise qu'à la CFDT "nous sommes prêts à débattre du coût du travail" à condition de "ne pas toucher au pouvoir d'achat des salariés", de "maintenir les prestation sociales" mais aussi d'obtenir des engagements des entreprises qui doivent investir en échange de cette baisse du coût du travail.