Le Bloc Identitaire a du mal avec la liberté de la presse.
Publié le Par Jennifer Declémy
Le groupuscule d'extrême-droite a refoulé un journaliste de l'AFP à sa convention ce week-end, jugeant qu'il avait mal fait son travail.
En plus de nous avertir qu'un "péril islamiste" nous guette et menace la fameuse "identité de la race blanche", le groupuscule extrémiste du Bloc Identitaire, qui tenait sa convention ce week-end à Orange, a également la capacité de juger quel journaliste fait bien son travail, ou non. Ainsi, lors de sa convention, un journaliste de l'AFP a été refoulé en raison de sa "couverture déséquilibrée" de cette manifestation xénophobe. Une entrave à la liberté de la presse qui ne dérange guère ces extrémistes.
Le Bloc Identitaire reproche entre autres au journaliste d'avoir accordé trop d'importance à la visite, samedi, de l'eurodéputé italien de la Ligue du Nord qui avait été ovationné au moment où il avait dit "vive les Blancs de l'Europe, vive notre identité, notre ethnie, notre race". En effet, selon la porte-parole du groupuscule, la journaliste n'a pas fait son boulot en ne parlant pas des autres intervenants. En signe de solidarité, le journaliste spécial du Monde, Abel Mestre, a également quitté la convention.