Gérard Longuet (UMP) assume son bras d'honneur à l'Algérie.

Il a côtoyé Jean-Marie Le Pen dans les années 70, faisait partie du groupuscule d'extrême-droite Occident, et visiblement cela se ressent encore aujourd'hui. Gérard Longuet, ancien ministre de la défense de Nicolas Sarkozy et actuellement sénateur UMP, a totalement assumé ce matin sur FranceInter son bras d'honneur à l'encontre d'Alger; qu'il explique comme une réponse à la demande algérienne d'une reconnaissance par la France des crimes commis durant l'époque coloniale.

"C'est un sujet sensible pour moi : ce faisant, l'Algérie ravive une plaie non pas tellement avec l'Algérie, mais aussi entre nos compatriotes, nos compatriotes pieds-noirs, qui ont l'impression d'être collectivement jugés et condamnés, et nos compatriotes métropolitains qui se disent : qu'est-ce que ces gens qui étaient au fond des criminels" a ainsi tenté de justifier l'ancien ministre.

"Je pense que ce type d'initiatives affaiblit notre pays et oppose les français les uns contre les autres (...) je crois profondément que la France a fait beaucoup pour l'Algérie soit un pays plus moderne, mieux équipé et mieux formé. Tout n'a pas été parfait, mais si on se dresse en permanence des procès collectifs, on ne progressera jamais" a conclu Gérard Longuet. Naturellement, le député du Front national, Gilbert Collard, a approuvé ce geste en faisant le même, à la télévision.

Gérard Longuet fait un bras d'honneur à Alger par LCP