Pierre Moscovici chante son amour au monde de l'entreprise.

"Je veux lutter contre la sinistrose" et "je viens dire des mots d'amour aux entrepreneurs" : c'est avec ces mots que le ministre de l'économie, le discret Pierre Moscovici, est venu hier dans une entreprise du Lot-et-Garonne pour tenter une opération séduction sur le monde de l'entreprise, dont une partie digère mal le budget 2013 du Gouvernement Ayrault.

Regrettant que la France soit "souvent décrite de manière catastrophiste, sombre, alors que c'est un pays capable de développer des entreprises innovantes, performantes, exportatrices", le ministre de l'économie dit vouloir "délivrer un message de volontarisme et d'optimisme. La France est un pays qui a des forces, des ressources, un avenir, qui sait innover et doit s'inspirer des entreprises de taille intermédiaire. Ce sont ces entreprises-là que nous voulons muscler, le chaînon manquant dans notre économie".

"Nous avons de très grandes entreprises mais nous manquons d'entreprises capables d'exporter, de se placer sur les marchés mondiaux. C'est à ces entreprises-là que va s'adresser la BPI, aux entreprises en croissance, aux PME qui aujourd'hui manquent de financements, de prêts, de garanties, d'apports en fonds propres" a également souligné Pierre Moscovici, désireux de "tourner le dos à une certaine lecture décliniste ou pessimiste que certains veulent avoir de la France".