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Un nouveau sondage accable François Hollande.
Publié le Par Jennifer Declémy
Selon un sondage OpinionWay, 64% des français se disent mécontents de l'action du chef de l'état, mais les français de gauche continuent en majorité de la soutenir.
Un nouveau sondage accentue la chute du président de la république dans les sondages, avec seulement 36% d'opinions positives sur son action depuis qu'il est arrivé à l'Elysée. Selon ce sondage OpinionWay, seuls 10% des français estiment que la situation du pays s'est améliorée depuis son élection.
Naturellement, c'est à gauche que l'on trouve les taux les plus élevés de personnes satisfaites. Chez ses propres électeurs, ce sont 67% d'entre eux qui se disent satisfaits de son action, contre 57% chez Jean-Luc Mélenchon. A droite en revanche ce ne sont que 17% des électeurs de Marine Le Pen et 3% des électeurs de Nicolas Sarkozy qui approuvent l'action de l'exécutif socialiste.
C'est dans le domaine de la lutte contre le chômage que le taux d'insatisfaction est le plus élevé, avec 69%, mais aussi dans le domaine fiscal (66%) ou encore le respect des engagements de campagne (63%). En revanche, sur le terrain de la sécurité, un français sur deux se dit satisfait de son action. Plus inquiétant enfin, 47% des français estiment que la situation du pays va se détériorer durant le quinquennat.
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Claudec
28/10/2012 11:11
Contrecoup de la dégringolade de son Premier ministre qui, oubliant un peu facilement l'attitude qui fut la sienne et celle de son compère Hollande lorsqu'ils siégeaient à l'Assemblée Nationale, durant la précédente législature, a aujourd'hui des réactions tout à fait à la hauteur des capacités qu'ils y démontrèrent. Jamais durant cinq ans, celles-ci n'allèrent au delà du chahut et de la contestation, du dénigrement, de l'invective, systématiques ; parfois en contradiction avec des prises de positions antérieures et au détriment des intérêts du pays. Pourvu que l'adversaire – pour ne pas parler d'ennemi – désigné qu'était SARKOZY soit cloué au pilori, tout était bon.
L'un et l'autre se sont ainsi montrés les dignes représentants de cette opinion qui se forme au comptoir, aux tables des terrasses du fbg Saint Germain ou dans les réunions de cellules, à grands coups de "Yaka" et de "faut qu'on", comme si la conduite d'un pays, a fortiori par temps de crises d'une ampleur jamais atteinte, pouvait s'y ramener. Jouer les polissons sur les bancs d'une assemblée est tout autre chose que de diriger un pays. Ne s'improvise pas qui veut chef d'Etat ou d'un gouvernement, surtout quand la plupart de ceux qui le composent n'ont pas davantage que leurs chefs, autre chose à proposer que leur idéologie et leur sectarisme.C'est cette opinion qui est en train de les lâcher, acculée à des vérités qu'elle a refusé de voir jusqu'ici et que l'incapacité à y faire face de ceux sur qui elle a illusoirement compté la contraint de regarder en face.
Même les journalistes, dans une convergence d'intérêts douteuse ,ne serait-ce que parce qu'elle n'est démentie par aucun d'entre eux, se rendent compte qu'ils ne peuvent plus se contenter, au nom de la pensée unique, de pratiquer la désinformation ou d'amuser le gogo par leurs morceaux choisis.
Le pays aura perdu quelques années, à une époque et dans des circonstances où le temps est plus précieux qu'il ne l'a jamais été. Une fois de plus le refus de la remise en cause et des efforts nécessaires à la sauvegarde de ce qui aurait encore pu être épargné comme à son redressement, a entraîné la majorité des électeurs à se tromper d'enjeu. Et plus ce temps passe, plus l'addition sera élevée, d'autant que Martine se profile à l'horizon comme la prochaine carte que jouera Hollande.
Comme d'habitude ce seront les plus faibles qui paieront cette addition mais il y a plus grave : Qui est donc assez aveugle pour ne pas discerner les fractures en train de s'aggraver dans tous les domaines, sous l'effet de secousses qu'imposent au pays des décisions désordonnées, partielles, essentiellement démagogiques et n'ayant pour but que de détricoter ce qui a été fait, sans distinguer la réalité de l'utopie ni vouloir admettre et encore moins affronter l'incontournable ?
Les électeurs de Flamby ont voté pour une descente aux enfer que nous accomplirons avec eux ; avec ou sans Jean-Marx Héro.