Pour Jean-François Copé, il existe un racisme anti-UMP.

Nouvelle découverte de Jean-François Copé, actuellement en compétition pour la présidence de l'UMP : le racisme anti-militants UMP. En meeting hier à Marseille, le secrétaire général de l'UMP a ainsi déclaré que des militants de son parti seraient discriminés en raison de leurs convictions politiques.

"Professeur UMP dans une salle des profs d'un collége. Le voisin d'un militants UMP : ah mais vous êtes UMP ? Je suis très déçu ! Militants UMP sur un marché, pris à partie par une poignée de militants socialistes dans une ville de gauche. Enfant de militant UMP dans un collége : je te parle pas, tes parents sont de droite" a ainsi expliqué hier le député-maire de Meaux qui nous invente donc là une nouvelle forme de discrimination pour condamner "la gauche bien pensante", ces "bobos de Paris" qui l'accablent et le critiquent sans arrêt. 

Cette nouvelle sortie de Jean-François Copé illustre un peu plus sa stratégie de communication politique, toute droite "copé-collez" sur celle de Nicolas Sarkozy : une victimisation à outrance doublée d'un refrain populiste "je suis un élu de banlieue vous ne comprenez rien vous les parisiens bobos de Saint-Germain". Une posture qu'il arbore en toutes circonstances et qui présente l'avantage indéniable de lui permettre de ne jamais répondre aux questions et aux problèmes sur le fond.