Les pigeons demandent la grâce présidentielle.

Dans une interview au magazine le Point, un représentant du collectif des pigeons explique que les entrepreneurs en colère vont remettre mercredi, au président de la république, un nouvel appel pour qu'il intervienne directement dans le débat pour trancher en leur faveur.

"Ce qui a été voté ce week-end aura des conséquences catastrophiques" prévient le collectif qui estime que "le gouvernement fait une erreur fondamentale en voulant différencier fiscalement les catégories d'associés dans une même entreprise alors que c'est le type d'entreprise, et le niveau de risques attachés, dans lequel on investit qui doit faire la différence". Et les pigeons préviennent d'ores et déjà que ce budget 2013 a comme conséquence que "il est devenu plus rentable, plus liquide, et surtout moins risqué pour un business angel ou un particulier d'investir dans des actions (...) que d'aider les jeunes entrepreneurs français à créer leurs entreprises".

"Trop d'impôt tue l'impôt" martèlent également les entrepreneurs qui jugent que "en augmentant ainsi la fiscalité sur les cessions, les recettes fiscales vont diminuer. Moins de créations, moins de cessions, moins de fusions". Dès lors, les pigeons demandent à François Hollande "de comprendre l'urgence qu'il y a d'instaurer une véritable concertation autour d'hommes de bonne volonté et d'experts reconnus. Que nous puissions envisager ensemble de quelle façon entrepreneurs et investisseurs pourront participer au redressement productif de notre pays (...) nous en appelons au droit de grâce du président".