Les renoncements du Gouvernement devant les Pigeons vont coûter cher aux français.

Et si les pigeons n'étaient finalement pas ces entrepreneurs en colère qui ont fait plier le Gouvernement à coups de quelques tweets et posts Facebook enflammés ? Le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, l'a reconnu ce week-end dans le journal le Monde : les renoncements sur la taxation des plus-values vont devoir être compensés autre part. A hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros.

"Cet impact devra être compensé, et le sera, car les finances publiques doivent être redressées" prévient le ministre du budget qui estime que "il faut savoir entendre une colère quand elle a des accents de sincérité". Et donc, "lors des débats au Parlement, nous nous efforcerons de trouver la bonne durée de détention ouvrant droit à l'abattement à 40%" précise-t-il, ce qui donnera lieu à des "des modifications sous forme d'amendement parlementaire ou gouvernemental" qui "coûteront plusieurs centaines de millions d'euros".