Jean-François Copé dénonce l'existence d'un racisme anti-blanc.
Publié le Par Jennifer Declémy
Toujours à l'affût des voix du Front national, Jean-François Copé court une fois de plus derrière Marine Le Pen en dénonçant l'existence d'un "racisme anti-blanc".
Aller le plus loin possible sur le terrain de l'extrême-droite : tel semble être le nouvel objectif que s'est assigné Jean-François Copé, qui veut désespérément la présidence de l'UMP et la succession de Nicolas Sarkozy. Après avoir demandé la suppression de l'aide médicale d'état, comme le Front national, le député-maire de Meaux dénonce l'existence d'un "racisme anti-blanc"...toujours comme le Front national.
"Un racisme anti-blanc se développe dans les quartiers de nos villes où des individus - dont certains ont la nationalité française - méprisent des français qualifiés de gaulois au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux" écrit le secrétaire général de l'UMP dans son livre à paraitre le 04 octobre prochain. "Nous devons le dénoncer. Je sais que je brise un tabou en employant le terme racisme anti-blanc mais je le fais à dessein, parce que c'est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu'aggraver les traumatismes" explique-t-il.
Bien entendu "ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris dans les sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des français blanc de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d'origine étrangère" poursuit-il dans une veine que l'on ne peut que qualifier de lepéniste. Car ce "tabou" que Jean-François Copé prétend briser, il l'a déjà été durant la campagne législative de cette année, quand Marine Le Pen a réclamé une loi pénalisant le "racisme anti-blanc" dont il reste encore à prouver qu'il existe bel et bien.