Fonds qatari : Jean-Christophe Lagarde répond à Marine Le Pen.

Le député centriste de Seine-Saint-Denis, président du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale, a défendu hier le fonds d’investissement pour les banlieues et les zones rurales pauvres en partie alimenté par le Qatar, dénonçant le « délire du complot » du Front national.

« Que l’extrême-droite soit dans son délire de complot, c’est son fonds de commerce et cela a peu d’importance car la réalité est bien différente » explique le maire de Drancy qui précise que « il ne s’agit pas de passer de l’argent pour contrôler quoi que ce soit. Mais d’investir dans de jeunes créateurs d’entreprises ou des entreprises qui ont le besoin de se développer là où le système bancaire français ne le fait pas ».

« Vous avez dans des quartiers en difficulté, mais également dans d’autres zones, des gens qui ont de bonnes idées mais pas de relationnel et qui se heurtent à la frilosité des banques. Les qataris se disent que si demain, quelqu’un invente, Yahoo ou Google et n’est pas financé, et qu’ils le trouvent en banlieue où il y a beaucoup de créativité, et bien tant mieux » a détaillé le député centriste qui rajoute que « il n’y aura pas de critères communautaires ».

« Je voudrais que la France arrête de se faire peur » a enfin plaidé Jean-Christophe Lagarde, « c’est incroyable que nous ayons la chance d’avoir des investissements là où notre système bancaire n’est pas capable de le faire (…) tout le monde s’est ému quand ce sont les qataris qui l’ont acheté [le PSG] Mais tout le monde a oublié que, quelques semaines avant, le PSG appartenait à des américains » a-t-il rappelé.