Silivio Berlusconi règle ses comptes avec Nicolas Sarkozy.

Dans une interview parue hier, l’ancien Premier ministre italien n’a pas mâché ses critiques envers l’ancien président français, « une personne dont l’arrogance l’emporte sur l’intelligence ».

« Il était fâché contre moi » s’amuse Silvio Berlusconi, évoquant la nomination de Mario Draghi à la tête de la BCE, soutenue par Paris, mais qui n’a pas été récompensée par le départ du directoire de la BCE de Lorenzo Bini Smaghi que Nicolas Sarkozy souhaitait.

« Les français l’ont puni pour son arrogance » estime également l’italien qui avait déjà attaqué les Sarkozy durant la campagne présidentielle en prenant parti pour François Hollande, mais aussi en 2009 quand il avait accusé Carla Bruni de « goujaterie » pour avoir snobé le rendez-vous des épouses des dirigeants du G8 en Italie cette année-là. Pour autant, Berlusconi n’adresse guère de satisfecit au nouveau président, jugeant que « avec un gouvernement de gauche, la France finira rapidement comme nous ».