Le Gouvernement se défend d'avoir cédé sur PSA.
Publié le Par Jennifer Declémy
Pierre Andrieu
Au coeur des critiques des syndicats et des salariés, le Gouvernement promet ne rien avoir cédé sur le dossier PSA. Sans réellement convaincre.
"Le Gouvernement ne valide en rien le plan de restructuration de PSA" : les propos de la porte-parole du Gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, sont fermes, mais personne n'est dupe. Après la remise du rapport Sartorius qui valide le plan social décidé par la direction de PSA, le Gouvernement ne peut plus grand chose pour éviter que le site d'Aulnay ne soit fermé et des milliers d'emplois supprimés.
"Le Gouvernement ne lâche rien" martèle la ministre du droit des femmes, alors que depuis hier syndicats et salariés haussent le ton contre le président Hollande et le ministre du redressement productif qui leur avaient promis de ne pas laisser faire Peugeot. Deux mois plus tard la réalité est passé par là et l'exécutif veut désormais limiter la casse en trouvant comment ne laisser aucun employé sur le carreau.
"Des négociations syndicats/Etat/direction vont s'ouvrir pour faire en sorte que le plan de redressement ait le moindre impact possible sur les salariés" promet Najat Vallaud-Belkacem qui rappelle volontiers que "le rapport Sartorius a révélé une situation financière et industrielle qui appelait des mesures de redressement, indéniablement, mais la question c'est l'ampleur de ces mesures qui doivent encore être discutées".