François Hollande justifie sa méthode.
Publié le Par Jennifer Declémy
Alors qu'il dégringole dans les sondages, François Hollande, dans un entretien au Monde, justifie sa méthode contre la "réactivité maximale" de Nicolas Sarkozy.
Alors que beaucoup s'interrogent sur sa capacité à diriger le pays et le sortir de la crise, François Hollande a pris la parole lors d'un entretien au journal le Monde pour y justifier sa méthode d'exercice de pouvoir, qui contraste tant avec celle de Nicolas Sarkozy et lui vaut les reproches inverses.
"Dans cette période marquée par la hausse des prix, les plans sociaux et la hausse du chômage, la chronologie des français ne correspond pas à celle de l'action gouvernementale" reconnait tout d'abord le chef de l'état pour qui "le risque de l'expression présidentielle, c'est la dispersion : un jour l'environnement, un jour l'emploi, un jour l'école. Il ne faut pas que cette parole paraisse éclatée".
Sur les comparaisons avec l'ancien chef de l'état, le président Hollande constate, "Nicolas Sarkozy a imposé l'habitude d'une réactivité maximale, ancré l'idée du "je parle donc je gouverne", du "j'annonce donc je décide". Je dois revenir sur tout cela, réhabituer les français à ce qu'ils aient un premier ministre à part entière après ces années où François Fillon a pris la posture d'être toujours de côté, à les réhabituer à ce que le parlement soit considéré, à ce que le gouvernement soit valorisé".
"Si je suis lointain on dit 'il est hautain', si je suis réactif on dit 'il fait du Sarkozy', si je prône le compromis on dit 'il est hésitant'. Et quand je suis à l'étranger on dit 'mais il ne s'occupe pas de nous'. Je ne veux pas être comme le bouchon au fil de l'eau : changer, passer d'un état à l'autre. Il faut de la constance, un style, cela s'imprime au fur et à mesure" poursuit le président qui estime avoir la tâche de "façonner une conception nouvelle de la présidence de la république".
Decrauze
09/09/2012 15:38
Sa première rentrée des casses –
Espérons la hauteur de vue, une détermination qui ne reste pas en caisse, l’horizon bien dessiné… ça fait trop Petit Prince là. La situation est telle que le Président pourra difficilement échapper à la transmutation de son slogan : le manquement est constant. La priorité : éviter que ne repoussent les baobabs à force d’assécher les peuples. En attendant son grave message, délassons-nous sur le refrain de la Marquise : http://pamphletaire.blogspot.fr/2012/08/tout-est-normal-monsieur-le-president.html