François Hollande réaffirme l'objectif de 3% de déficit sans augmenter les impôts.

Malgré les perspectives moroses de croissance, malgré les difficultés économiques et financières qui s'accumulent, le chef de l'état veut maintenir le cap d'une réduction des déficits à 3% pour 2013, mais sans pour autant augmenter les impôts de manière générale ou indifférenciée. Une gageure pour l'exécutif socialiste.

"Cet effort est rendu plus ardu par la faible croissance" prévient le chef de l'état qui avertit aussi que "chacun contribuera selon ses moyens et recevra selon ses besoins". Alors qu'il faudra trouver au minimum 33 milliards d'euros pour le budget 2013, selon le diagnostic de la Cour des comptes dans un rapport en juillet dernier, l'exécutif cherche à préparer les français à d'amères potions austéritaires. Pour autant, le chef de l'état n'a pas précisé les modalités de réduction du déficit, mais a simplement assuré que "les dépenses seront stabilisées hors charge de la dette en valeur".