Pour Gilbert Collard, la gauche au pouvoir, c'est un viol démocratique.

Le tonitruant avocat-député qui est passé par tous les partis ou presque de l'échiquier politique fait de nouveau parler de lui aujourd'hui avec une interview accordée au journal Nice-Matin. Ses propos, sur le "viol démocratique" dont serait coupable la gauche au pouvoir, ont été relevés par le blogueur/rédacteur/chroniqueur Guy Birenbaum sur le site du HuffingtonPoste (voir ici) et valent (presque) leur pesant d'or.

"Sans les voix de l'UMP je n'aurais jamais été élu" constate d'abord le député FN qui estime que "on l'occulte parce que ça dérange, mais je suis le premier à avoir été élu grâce à un tel rapprochement entre le Rassemblement Bleu Marine et l'UMP. C'est un tel facteur de dédiabolisation qu'on se refuse à le voir. La France est un pays de droite et elle a un pouvoir à gauche. C'est une aberration. Je dirais même que c'est un viol démocratique".

Comme le dit si justement Guy Birenbaum, "j'ai beau tourner ces deux mots, je ne vois pas comment Collard ose les accoler". On connait le côté racoleur et ouvertement provocant de l'avocat médiatisé, on ignorait cependant qu'il pouvait aller aussi loin dans la bêtise crasse. Gageons que ce n'est qu'un début, il lui reste cinq ans de mandat...