PS : trois candidats se disputent la direction du parti

Qui remplacera Martine Aubry à la tête du Parti socialiste à l'automne prochain ? D'un côté, on a un candidat qui a déjà fait part de ses intentions, le numéro 2 actuel du parti Harlem Désir. De l'autre on a le choix du monarque, son proche François Rebsamen qui, en guise de lot de consolation pour ne pas avoir eu la place Beauvau, pourrait hériter la direction du parti. Et enfin on a le député du Parti jamais présent à l'Assemblée nationale, Jean-Christophe Cambadélis, qui, en coulisses ne fait pas mystére de ses ambitions, lui dont il est difficile d'imaginer qu'il arrive un jour au Gouvernement.

"Je n'ai pas caché que j'étais à la disposition des militants socialistes, que j'étais prêt, s'ils le décidaient, lors du congrès qui doit avoir lieu, à être le premier secrétaire du Parti Socialiste" a ainsi déclaré hier matin Harlem Désir, qui a déjà occupé ce poste l'été dernier, quand la maire de Lille était en campagne pour les primaires. Premier à se déclarer officiellement, le numéro 2 du PS devra cependant faire face à la difficile concurrence du maire de Dijon, qui a pour lui d'être soutenu par le président Hollande, qui officiellement ne se mêle pas des affaires du PS, mais qui aimerait quand même que le parti soit dirigé par un hollandais historique.

Dernier en lice, Jean-Christophe Cambadélis, qui visite les fédérations depuis des mois maintenant et noue des contacts en vue du prochain congrès qui se tiendra à l'automne. Avec un peu de chance, la concurrence entre les trois hommes (plus, si d'autres ambitions se déclarent), ne tournera pas au massacre du congrès de Reims.