Chantal Jouanno continue de faire de la résistance.

"Tout rapprochement avec le FN serait la mort de l'UMP". Dès le début, avec Chantal Jouanno les choses sont claires. La sénatrice de Paris, ancienne ministre des sports, a toujours fait connaitre son opposition sans failles à l'extrême-droite, et ce dès le débat. Alors que pendant la campagne son affirmation qu'elle voterait PS en cas de duel PS-FN avait suscité un tollé au sein de son parti, Chantal Jouanno continue à travailler pour faire en sorte que l'UMP ne cède pas aux sirènes électorales de l'extrême-droite de Marine Le Pen.

"Nous avons des positions radicalement différentes, non seulement sur le plan économique mais aussi sur les visions de la société. Je ne crois pas au repli de la France sur elle-même" argumente la sénatrice qui d'ailleurs, a regretté le tournant lepéniste de la campagne de Nicolas Sarkozy et va plus loin en affirmant "l'immigration et la sécurité ne peuvent pas constituer l'alpha et l'oméga de notre programme politique". Une vision guère partagée par beaucoup à l'UMP.

Désirant la mise en place de courants politiques au sein de l'UMP, Chantal Jouanno s'oppose à la "vision clanique" mise en place par Jean-François Copé, et désire se battre dans les prochains mois pour que l'unité demeure la règle pour la droite parlementaire.