L'UMP tente de garder son unité en vue des législatives.

Comment l'UMP va-t-elle mener bataille pour les prochaines législatives, alors qu'elle vient de perdre le chef qui la dirigeait d'une main de fer depuis presque dix ans et que des forces centrifurges en interne menacent sa cohésion ? L'actuel secrétaire général de la droite, Jean-François Copé, à l'issue de la réunion du parti cet après-midi, a cependant assuré que l'UMP resterait unie au moins jusqu'à l'échéance des législatives.

"Tout autant que nous sommes dans le bureau politique, dans l'unanimité, nous avons réaffirmé notre attachement à la cohésion, à la solidité, et au rassemblement total de notre vie politique" a affirmé le député-maire de Meaux à l'issue de cette réunion, avec un sourire néanmoins forcé, parfaitement conscient qu'un groupe de responsables dirigé par François Fillon veut absolument prendre la direction de son parti. Il a donc multiplié les appels à l'unité, comme le leur avait exhorté Nicolas Sarkozy hier après l'annonce de la défaite.

Tout au long de la journée les différents ténors de l'ancienne majorité ont appelé à une direction "collective" de la campagne des législatives qui sera très difficile pour la droite républicaine, alors que le FN et le PS les menacent d'une possible hécatombe.