Présidentielle : François Hollande insiste sur la croissance.

Alors que le contexte européen semble donner raison aux propositions qu'il martèle depuis des mois, François Hollande a reparlé à nouveau de la croissance hier à Nevers. Confiant après les diverses déclarations des dirigeants européens, le candidat socialiste veut croire qu'une politique de croissance commune permettra à l'Europe de redevenir un "levier et la solution" face à la crise.

"Un certain nombre de chefs d'état et de gouvernement qui étaient attachés à l'austérité, commencent, le mot fait leur mal, à parler de croissance. Et bien, après le second tour, ils n'en parleront pas, ils feront une politique de croissance si nous gagnons" a promis le député de Corrèze qui fait figure de favori dans cette élection, saluant "la prise de conscience [qui] s'est levée dans les capitales européennes. On nous regarde différemment".

Mais, constate également François Hollande, "nous aurons à respecter nos disciplines, à accepter aussi de réduire aussi notre dette et de faire en sorte que les pays d'Europe se mettent ensemble pour conjuguer leurs efforts dans la justice". Une sorte de rigueur juste donc, que promet le député de Corrèze qui ne veut pas paraitre trop laxiste en matière de réduction des déficits publics, qu'attendent d'ailleurs les partenaires européens.