Anne Lauvergeon atomise Sarkozy en plein vol.

Anne Lauvergeon a dans sa besace de multiples munitions contre le pouvoir actuel, et elle les dévoile dans son dernier livre, la femme qui résiste, où elle règle ses comptes avec Nicolas Sarkozy, Henri Proglio mais aussi le patron d'Air France et ami du chef de l'état.

"Début 2007, il m'avait confié qu'il serait élu, qu'il ne ferait qu'un mandat, puis qu'il irait gagner de l'argent chez Bouygues" a ainsi lâché l'ancienne patronne d'Areva à propos de Nicolas Sarkozy, dont elle critique violemment sa tentative de vendre des armes nucléaires..."par exemple au colonel Kadhafi...Imaginez si on l'avait fait, de quoi nous aurions l'air maintenant ! (...) A l'été 2010, j'ai encore eu, à l'Elysée, une séance à ce sujet avec Claude Guéant et Henri Proglio" révèle-t-elle, épinglant au passage ledit Proglio dont elle dénonce la proximité avec l'actuel président.

"A peine nommé, il a publiquement critiqué la filière, qu'il connaissait fort peu, prônant le démantélement d'Areva. Pour se sentir aussi fort, il fallait bien qu'un axe d'airain se constitue, fait de politiques et d'intermédiaires, afin de servir ses intérêts (...) Dans le nucléaire Nicolas Sarkozy a laissé s'organiser un système de clan, de bandes et prébendes" accuse-t-elle également.

Dernière révélation croustillante : Anne Lauvergeon se serait vue offrir, en 2007, un maroquin par Nicolas Sarkozy, celui qu'elle voulait apparemment. Mais elle aurait refusé cette offre car ne voulant pas faire partie "d'un casting".