Présidentielle : Nicolas Sarkozy répète son attachement à la sidérurgie lorraine.

En meeting à Nancy, dans le département de Nadine Morano qui avait soigneusement planifié sa visite, Nicolas Sarkozy a naturellement parlé sidérurgie, et a réaffirmé son attachement envers son industrie, se disant « déterminé » à sauver cette branche industrielle.

« Jamais je ne laisserai tomber, vous m’entendez, la sidérurgie. Je le dis ici en Lorraine parce que ma conviction, c’est que la production d’acier est essentielle pour une grande économie comme l’économie française. Mais qui a du discuter pied à pied avec les actionnaires d’ArcelorMittal pour qu’à Florange on remette 17 millions d’euros ? (…) Je les ai obtenus de l’actionnaire d’ArcelorMittal, je me suis battu pour cela (…) C’était mon devoir » a-t-il martelé devant des militants déjà convaincus.

Le bilan de son action industrielle fut au programme de son journée politique, notamment à Florange et le candidat UMP aime à rappeler, en prenant des distances avec la vérité, qu’il a réussi à convaincre ArcelorMittal de sauver Florange. Les salariés eux ne sont pas véritablement persuadés par cet argumentaire et continuent à se sentir menacés.

Mais bien entendu, la réunion fut l’occasion de dénigrer violemment les socialistes « qui n’ont rien fait (…) Je ne veux pas être désagréable mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on attend un peu de discrétion devant cette forme affichée d’incompétence » s’est notamment écrié Nicolas Sarkozy, oubliant certainement que la gauche dans l’opposition depuis dix ans a zéro marge de manœuvre dans ce domaine. Mais cela ne l’a pas empêché une nouvelle fois d’attaquer son rival socialiste, lui reprochant d’abandonner et de manquer de courage.