Et si Marine Le Pen devenait inéligible...

Ce n'était pas encore le Rassemblement national. On est à l'époque du Front national... Jean-Marie Le Pen semblait avoir eu une conception très large du rôle d'assistant parlementaire européen, jusqu'à son garde du corps, explique Le Parisien. Le souci est le "détournement de fonds publics", avec des salariés du parti ayant de faux contrats de travail comme assistant parlementaire, de 204 à 2016. Préjudice estimé : 3,2 millions d'euros.

27 prévenus

L'affaire qui sera débattue au tribunal correctionnel de Paris à partir de ce lundi 30  octobre, jusque fin novembre, trois après-midi par semaine, concerne 27 prévenus. Jean-Marie Le Pen (ex-président) et Jean-François Jalkh (ex-vice-président) ne comparaîtront pas en raison de leur âge et de leur état de santé. Jean-Marie Le Pen, 96 ans, souffre de troubles "cognitifs", notamment de perte de la mémoire, relève Le Monde.
 

Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen au Parlement européen (copie d'écran France2).

Mais Marine Le Pen, présidente du parti depuis 2011, y participera, sur le banc des accusés au nom du Rassemblement national. Il y aura aussi Louis Aliot, maire de Perpignan, Catherine Griset, eurodéputée, Julien Odoul et et Timothée Houssin, députés, Bruno Gollnisch, Wallerand de Saint-Just... Onze eurodéputés, 12 assistants parlementaires et 4 collaborateurs.

 Pourquoi l’assistant parlementaire de Bruno Gollnisch travaillait-il pour Jean-Marie Le Pen alors qu’il était payé par de l’argent public ?

 “C’est moi le chef. C’est moi le plus important. C’est normal.” justifie l’ancien président du FN aux enquêteurs#ComplementDenquete pic.twitter.com/l5yv7fVtSL

— Complément d'enquête (@Cdenquete) September 19, 2024