Présidentielle : le bilan industriel de Nicolas Sarkozy.
Publié le Par Jennifer Declémy
Marqué par le sceau de Gandrange, la politique industrielle de Nicolas Sarkozy aujourd'hui souffre d'un bilan très négatif. Un constat que lequel le président sortant n'insiste pas du tout.
900 000 emplois industriels de perdus en cinq ans, un chiffre qui démontre aujourd'hui le très mauvais état de l'industrie française aujourd'hui, et qui impose à tous les candidats de s'emparer de ce sujet. L'épisode de Florange justement illustre les manquements du mandat de Nicolas Sarkozy, alors que les salariés de cette entreprise ne croient guère aux promesses du candidat UMP, trop souvent déçus.
C'était le 04 février 2008 que le président de la république s'était rendu à Gandrange pour promettre à ces salariés qu'il sauverait leurs emplois, martelant que "l'état préfère investir pour moderniser le site, plutôt que de payer (...) pour accompagner des gens soit en préretraite soit au chômage". Cependant, moins d'un an plus tard 600 emplois sont supprimés et désormais, le nom de Gandrange est rattaché à un échec de la politique industrielle de Nicolas Sarkozy.
Beaucoup d'autres fermetures sont également intervenues lors de ce quinquennat, entâchant un peu plus encore son bilan : près de 3 000 suppressions de postes chez Alcatel, fermeture de l'usine Michelin de Toul, fermeture d'usines de Continental et de Molex. Mais ces derniers mois, le chef de l'état a multiplié les promesses de sauvetage des usines en difficulté, intervenant dans les cas de Lejaby, Petroplus et Florange. Mais en cas de réélection, ces politiques de sauvetage persisteront-elles ? Pour le moment, le candidat n'a pas encore fait de proposition sur ce sujet.