Petite rage à Rungis, coup de chaud à Bruxelles

Sur l'incident de Rungis, il semble qu'il y ait une forme de compétition entre les syndicats agricoles. La FNSEA avait dit qu'elle n'irait pas sur le M.I.N. et avait invité ses "troupes" à éviter le secteur. Tandis que la Coordination rurale y montait en convoi, déjà bloqué à plusieurs reprises en Haute-Vienne.
 

Les militants de la Coordination rurale dans Rungis (photo DR).

Evidemment attendus par les forces de l'ordre, les agriculteurs ont été stoppés rapidement. Il voulaient procéder à des "contrôles" de camions étrangers. Il y a eu 79 interpellations suivies de placement en garde à vue, levée ce jeudi matin. Thomas Hégarty, de la Coordination rurale de Haute-Vienne, a passé la nuit en cellule et raconte à France Bleu...

« C’est pas trop confortable, on est mieux dans son lit. On ne s’y attendait pas, on n’est pas prêt d’oublier Rungis, mais on a atteint l’objectif ! »  

Face aux forces de l'ordre (copie d'écran Twitter).

Le siège de Bruxelles

Ce jeudi avait lieu un Conseil européen, et des agriculteurs italiens, allemands, belges et français se sont retrouvés place du Luxembourg, à Bruxelles (Belgique). La capitale a étté invetie pâr un mllier de tracteurs, selon Le Soir. Ils ont encerclé le bâtiment et ont allumé des feux, entraînant l'intervention des forces de l'ordre et des pompiers belges. Le journal belge raconte...

De nombreux déchets ont été incendiés, provoquant une intense fumée noire sur la place. Des bennes remplies de fumier ont également été déversées et des œufs ont été jetés sur la façade du Parlement européen.  

 Les #AgriculteursEnColeres envahissent #Bruxelles ce jeudi matin, des agriculteurs italiens, français et espagnols sont présents également
Ca commence à chauffer avec la police qui protège le Parlement européen#blocus #Rungis #Belgique #pic.twitter.com/s1mvdX5jRo

—  (@TataSuzanne0) February 1, 2024