Bygmalion... Sarkozy encore au tribunal...
Publié le Par Fabrice Bluszez
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Nicolas Sarkozy, qui fut président de la République, avait fait appel du jugement le condamnant à un an de prison ferme. Il s'agit de l'affaire du dépassement des frais pour la campagne présidentielle perdue de 2012.
L'affaite Bygmalion a inspiré les chansonniers. Voici donc un résumé par les Goguettes.
Un an ferme, pour un président de la République, c'est rare mais, en 2012, exigeant un meeting par jour, Nicolas Sarkozy ne pouvait pas ignorer qu'il allait dépasser le montant maximum autorisé pour ses frais de campagne. D'ailleurs, le système de fausses factures improvisé, l'affaire Bygmalion, ce n'est pas lui. Ce qu'explique France Guyane...
Contrairement à ses coprévenus, Nicolas Sarkozy n'est pas mis en cause pour le système de fausses factures lui-même, imaginé pour masquer l'explosion des dépenses de sa campagne (près de 43 millions d'euros, alors que le plafond légal était de 22,5 millions).
Douze anciens cadres de la campagne, de l'UMP - aujourd’hui devenue Les Républicains - ou de la société Bygmalion, seront eux rejugés pour complicité de "financement illégal de campagne", faux, escroquerie, abus de confiance ou complicité de ces infractions.
Le nouveau procès commence aujourd'hui devant la Cour d'Appel de Paris. Il y en aura d'autres. Comme le souligne France Guyane, reprenant une dépêche AFP. Nicolas Sarkozy devra aussi s'expliquer sur la financement de sa campagne de 2007 : l'éventualité d'un financement lybien. Ce sera en 2025. Il a été mis en examen en octobre.
Un petit rappel qui a son succès sur Twitter. Juridiquement faux, d'ailleurs...
Dans l'affaire concernant la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "recel de subornation de témoin" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l’infraction d'escroquerie au jugement en bande organisée", souligne France Info.
Un autre rappel amusant qui circule sur Twitter...