France Politique

Convoi de la liberté : interdit à Paris

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a annoncé ce jeudi vouloir interdire le blocage de Paris par les convois de la liberté venus de toute la France.

La préfecture de police a publié ce jeudi 10 février un communiqué, rapporté par LeParisien...

 

« L’objectif affiché de ces manifestants serait de bloquer la capitale en entravant la circulation routière dans les rues de Paris pour promouvoir leurs revendications, avant de poursuivre leur périple en direction de Bruxelles le lundi 14 février »
« En raison des risques de troubles à l’ordre public que pourrait causer ce rassemblement, le préfet de Police prend un arrêté interdisant de telles manifestations, du vendredi 11 février 2022 au lundi 14 février 2022 inclus »  

 

Mauvaise nouvelle pour les manifestants partis hier du sud de la France et qui devraient être rejoints aujourd'hui et demain par d'autres participants, avant de parvenir à Paris vendredi vers 20 heures. L'ambiance était joyeuse, bon enfant, dans les convois et lors des haltes...

 

 

 

 

 

 

 

Six points de permis

 

Rien d'étonnant dans la réaction du gouvernement, annoncée par Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, lors d'un entretien matinal sur BFMTV. Le préfet de police précise :  « Un dispositif spécifique sera mis en place (...) pour empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction. » Que risquent les contrevenants ? Deux ans de prison et 4.500 € d'amende, peine maximum, mais surtout une suspension de permis, jusqu'à 3 ans (aménageable), l'immobilisation et la mise en fourrière du véhicule. Et 6 points de permis... C'est l'article 412-1 du Code de la Route.

 

La rencontre entre les forces de l'ordre et les manifestants aura lieu vendredi à 20 heures. Mais sans doute avant... Et durant toute la nuit, au rythme de l'arrivée des convois. Les travailleurs d'Île-de-France utilisant leur voiture seront rentrés. Pavoisés, les véhicules du convoi de la liberté sont repérables et les plaques d'immatriculation sont visibles. La mise en fourrière est peu probable car la procédure est longue (intervention d'un autre véhicule) et transformerait des manifestants en piétons. Elle ne servirait qu'à titre d'exemple, devant les caméras. Des contraventions arrivant plus tard ne sont pas impossibles. Grâce à d'autres caméras...

 







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