Taubira : la primaire facile

L'inscription "un vote au jugement majoritaire" n'est pas là par hasard. Il ne s'agit pas, dans cette Primaire populaire, de choisir directement un candidat en mettant un bulletin virtuel dans l'urne. Le vote se présente sous la forme d'un sondage d'opinion. C'est expliqué ainsi sur une page du site de la Primaire populaire...

les votants et votantes devront répondre à la question suivante : “Pour faire gagner l’écologie et la justice sociale à l’élection présidentielle, j’estime que chacune de ces personnalités serait…”
Puis ils et elles attribueront une mention à chacune des personnalités, entre : “Très bien”, “Bien”, “Assez bien”, “Passable”, “Insuffisant(e)”.
La candidature retenue sera celle qui aura été la mieux évaluée par une majorité de l’électorat, c’est-à-dire celle qui obtient la meilleure mention "majoritaire".  

« Une bande de rigolos... »

C'est original. Mais c'est peu clair et cela relève de tout sauf du scrutin majoritaire à un ou deux tours qui aurait suffi. De toute façon, trois candidats sur sept ont été invités « contre notre gré » comme dit Yannick Jadot à FranceInfo. Anne Hidalgo a déjà été désignée par une primaire au Parti socialiste et s'en contente. Jean-Luc Mélenchon ne veut pas en entendre parler : « La Primaire populaire est une bande de rigolos qui veut nous nuire », a-t-il dit à ParisMatch. 

Il manque aussi : Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Fadi Kassem (Pôle de renaissance communiste en France), Anasse Kazib (Courant communiste révolutionnaire, Révolution permanente), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) et Fabien Roussel (Parti communiste français).