Grenoble : les explications surprenantes des dénonciateurs
Publié le Par Fabrice Bluszez
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A Grenoble (Isère), la dénonciation à la vindicte publique, par l'affichage de leurs noms, de deux professeurs accusés de «fascisme » et d' « islamophobie » a surpris. On attendait mieux d'un Institut d'études politiques.
Hélas, les afficheurs nocturnes du jeudi 4 mars ont sous-estimé la portée de leur geste. Outre que les mots «fascisme » et « islamophobie » relèvent plus de l'insulte que de l'intelligence, la dénonciation a pris le sens d'un appel au meurtre, d'une fatwa difficilement excusable. D'où les explications embarassées des syndicats étudiants, qui accusent désormais l'extrême droite de trop parler de l'affaire.
On peut en rire, bien sûr...
Mais l'un des professeurs dénoncés parle et n'a pas le coeur à rire...
Ah donc c'est pas la Faute de ceux qui ont mis une cible sur
— Benico007 (@benico007) March 9, 2021
Klaus Kinzler et son collègue mais c'est la faute de la Droite et de l'extrême Droite?#IEPGrenoble
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