Gilets jaunes : Gabriel Brisé sortirait le 18 septembre
Publié le Par Fabrice Bluszez
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Le responsable du Média Indépendant, Gabriel Brisé, condamné à 2 mois de prison pour une affaire de violence dans un car, sortirait le mercredi 18 septembre.
Gilet jaune et journaliste vidéo depuis le début du mouvement, Gabriel Brisé est en prison à Angoulême (Charente) depuis le 8 août. Il pourrait sortir le mercredi 18 septembre. L'annonce a été faite le 6 septembre par sa compagne sur sa page Facebook...
« Très mauvaise nouvelle, la demande de libération sous condition à étérefusée avec pour motif : absence de justificatifs d'efforts sérieux de réadaptation sociale, pas de remise en question sur les faits.. Les remises de peine supplémentaires on été baissées à 5 jours sur 7 jours. C'est la première fois qu'il n'obtient pas les remise de peines supplémentaires en entiers. Je ne peux qu'imaginer la peine qu'il aura quand il recevra la décision.. Sa date de libération est donc le 18 septembre. Je suis dans l'incompréhension totale de cette décision, c'est injuste, totalement injuste. »
« Qu'il aille se faire... »
Avant, il s'est passé un incident à propos duquel Gabriel Brisé a écrit une lettre, daqtée du 2 septembre. Souffrant de maux de ventre persistant, il a appelé à l'aide, sans grand résultat....
« Il est à peu près 22h00 ce lundi 1er septembre 2019. Alors que je suis suivi prudemment par l'infirmerie de la maison d'arrêt d'Angoulême pour une suspicion d'appendicite, je suis sur mon lit plié en deux souffrant d'une extrême douleur au ventre. Mes codétenus appuient sur l'alarme d'urgence de la cellule, pendant 45 minutes environ, celle-ci sonne. Hélas, aucune réponse. Un surveillant passe dans l'aile aux environs de 22h55, mes codétenus l'interpellent et lui font part de la situation. Le surveillant en question demande : "C'est pour qui ? Brisé, qu'il aille se faire enculer !"
Dix minutes plus tard, l'interphone s'est mis en route, un autre surveillant bien plus compréhensif nous demande dans l'interphone ce qu'il se passe dans la cellule, un de mes codétenus lui répète la situation, le surveillant me dit : "Je vais appeler un gradé." Est-ce qu'il l'a fait ? En tout cas, personne n'est intervenu. À retenir : une insulte totalement gratuite mais surtout non=assistance à personne en danger.
Conclusion : visite ultra-rapide chez le médecin de la maison d'arrêt, le lundi 2 septembre, qui, après une palpation du ventre, me dit : "C'est un virus, au revoir." »