Ultradroite : un projet terroriste très flou...
Publié le Par Fabrice Bluszez
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La révélation d'un projet terroriste mené par Logan Alexandre Nisin, a abouti à huit mises en examen de personnes âgées de 17 à 29 ans. Le dossier est tout de même léger...
Gravitant autour de Logan ALexandre Nisin, 21 ans, demeurant à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), un petit groupe d'activistes nationalistes, qu'on nomme "ultradroite", s'est créé à Marseille et en région parisienne. Il semble surtout lié par des contacts sur des réseaux sociaux. Nisin leur donne un nom, "OAS", inspiré de l'Organisation armée secrète du temps de la Guerre d'Algérie.
De "source proche de l'enquête", souligne l'AFP, reprise par plusieurs journaux, on apprend que :
« Le groupe avait pour projet de commettre des actions violentes, aux contours imprécis. »
De ce qui est reproché à ces huit personnes mis en examen, on retiendra :
- L’organisation envisageait de s’en prendre à des "lieux de culte", dont des mosquées, des "personnes d’origine nord-africaine ou personnes noires", des "militants anti-fascistes" ou des "hommes politiques" (Jean-Luc Mélenchon, leader de la Franc Insoumise ou Jean-Christophe Catsaner, porte-parole du gouvernement).
- « L’organisation prévoyait des achats d’armes et d’effectuer des entraînements paramilitaires. Certains d’entre eux s’étaient déjà entraînés aux tirs »
- L'organisation projettait de "de racketter des chefs d’entreprise afin de financer l’organisation et notamment des achats d’armes".
Pour les faits, on relève le vol d'une voiture, le 21 juin, impliquant Nisin et deux complices. L'avocat de Logan Alexandre Nisin, Eric Bourlion, note :
« Sans nier la réalité des faits reprochés, on était plus dans la provocation, par défaut de moyens et de volonté d’aller jusqu’au bout, que dans des véritables projets d’attentat. »
L'avocat explique qu'il s'agit surtout de « conversations sur internet » et de « la volonté d’un gamin de 21 ans de faire le buzz ». Six personnes sont incarcérées, un mineur placé sous contrôle judiciaire, une dernière personne attend une décision lundi sur son incarcération.
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