Présidentielle : il n'y aura plus de plan social avant mai

Nicolas Sarkozy n'a sans doute pas assez d'amis pour sauver tous les employés menacés par un plan social. C'est en tout cas la déduction qui peut être faite quand on voit les efforts considérables du ministre de l'emploi, Xavier Bertrand, pour qu'aucun plan social ne se produise durant les 66 prochains jours. Avec un taux de chômage qui frôle les 10% et auquel les français sont très sensibles, il vaut mieux en effet ne pas apporter d'eau au moulin de tous ceux qui osent critiquer la gestion de l'emploi en France par Nicolas Sarkozy.

PSA et Renault ont promis de ne rien annoncer avant le mois de mai tandis que les PDG de la Fnac et d'Areva ont reçu des instructions très claires pour ne pas durcir leurs projets de licenciements. Le premier doit bientôt supprimer 500 emplois, le second 3 000.

Le bon côté de ce forcing est que les patrons, peu désireuses de voir les candidats et les caméras défiler chez eux et les faire paraitre pour des monstres du capitalisme sans pitié, ont vite accepté ces demandes. Les employés ont donc deux mois de répit avant de se retrouver au chômage, mais ça, ce sera le problème du prochain Président.