FN : la France n’a pas été « complice » durant l’occupation nazie pour Philippot
Publié le Par Raphaël Didio
Flickr - Blandine Le Cain
Florian Philippot, vice-président du Front National, a réagi au discours du Premier ministre Manuel Valls lors de la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv’, estimant que la France n’a pas été « complice » mais « victime » de l’occupant nazi.
Sur France 2 ce lundi, Florian Philippot a accusé les responsables politiques d’ « entretenir la haine de la France » après le discours de Manuel Valls lors de la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Le premier Ministre a notamment déclaré dimanche lors de de son discours que « L’honneur d’une nation, sa grandeur, c’est de reconnaître ce qui, un jour, a fait son déshonneur. Le déshonneur de la France, ce lieu en porte la cicatrice béante, c’est d’avoir été complice de l’occupant en envoyant vers une mort certaine des femmes, des hommes, des enfants parce qu’ils étaient juifs ».
Des propos qui ont fortement déplu au vice-président frontiste. « Ca veut dire quoi l’expression "complice de l’occupant" ? C’est un non-sens total. La France c’était à Londres et il y avait un pays occupé, non pas complice de l’occupant mais victime de l’occupant ». Il a ainsi estimé que le gouvernement tendait à «entretenir la haine de la France, la repentance à un degré maximal, ce qu’avaient refusé les présidents de la République jusqu’à François Mitterrand inclus».
« C’est faire fi des circonstances qui étaient tout à fait exceptionnelles et oublier le fait que la France est le pays qui a sauvé le plus de Juifs en Europe. Bien sûr qu’il y a eu des dérives, qu’il y a eu collaboration, tout le monde le sait. Mais il y a aussi eu des actes héroïques et des actes de résistance, sûrement plus qu’ailleurs en Europe et dans le monde et ça, on ne le dit plus jamais », a affirmé Floriant Philippot. « C’est à qui tapera le plus sur la France, son histoire, sa dignité, son honneur, je trouve cela lamentable de la part des responsables politiques français », a-t-il ensuite conclu.
retablir la verité
22/07/2014 08:55
Mon grand-père a été arrêté par la police française, gardé par la gendarmerie française dans un camp français à Pithivier et remis aux nazis pour un train en partance pour Aushwitz-Birkenau.
Il est mort dans les camps.
Eugenie50
26/07/2014 12:01
Dans un pays occupé, la police et autres services sont aux ordres de l'occupant !!! Si certains ont été complices, de nombreux autres ont été résistants ! Ce n'est pas parce que de nombreux hommes sont des pleutres que l'on doit mettre leurs veuleries sur le compte du pays FRANCE !! Les traites à la patrie sont souvent des personne très haut placées !!