Municipales à Paris : « Certains avaient émis l’idée » d’une candidature de Michelle Alliot-Marie

A l’entendre, Michelle Alliot-Marie, candidate UMP pour les européennes dans le Grand Sud-Ouest, a été « très sollicitée » pour les municipales. A Neuilly-sur-Seine (Hauts de Seine), à Briançon (Hautes-Alpes), à Montpellier (Hérault), dans le Nord et même à… Paris. Donc à la place de NKM. « Certains ont même émis cette idée », confirme-t-elle ensuite dans l’émission « Tirs croisés » de lundi 17 février, sur I-télé.
 

Plus tard, l’entourage du maire de Saint-Jean-de-Luz tentera de minimiser cet aveu. « Il s’agit d’une erreur d’interprétation. Nathalie Kosciusko-Morizet est une excellente candidate, Michelle Alliot-Marie lui apporte tout son soutien et espère que NKM aura l’occasion d’apporter à la ville en tant que maire les compétences indéniables qui sont les siennes », expliquait son directeur de communication Florimond Olive. Trop tard. Le mal est fait.

Des « ennemis » à l’UMP

Car ce mardi matin, NKM, invitée à son tour sur I-télé, a évidemment été interrogée sur cette concurrence. Et la réponse de la candidate investie par l’UMP après une primaire interne est surprenante. Elle a d’abord tenté de garder son calme : « Je n’en ai jamais entendu parler et ça ne m’intéresse pas beaucoup. Ce qui m’intéresse c’est la campagne de Paris ». Puis elle évoque les « candidats putatifs, supposés. Des gens qui rêvaient de Paris mais n’étaient pas prêts forcément à mettre l’énergie. » Jean-Louis Borloo et François Fillon apprécieront…
 

Une phrase risque en revanche de faire du bruit dans le QG de l’UMP. Le journaliste insistant sur l’envie de certains partisans de la remplacer, elle lâche : « Vous êtes en train de me dire : ‘vous avez des ennemis dans votre propre parti politique’. Oh, le grand scoop ! » Les couacs de communication du gouvernement sont souvent évoqués. Mais visiblement, l’UMP n’est pas en reste.