Municipales à Paris : NKM à l'assaut de la fonction publique municipale
Publié le Par Roxane Bayle
MEDEF - Wikimédia
La candidate UMP à la mairie de Paris envisage la suppression de 2500 postes d'agents communaux, à cause, dit-elle, d'une "vraie démotivation des fonctionnaires de la ville" et du sureffectif dans les bureaux.
Véhémente à l'égard de la municipalité sortante, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate de l'UMP à la mairie de Paris, a décidé cette fois de s'attaquer au nombre de fonctionnaires de la ville : sur 50000 postes actuels, la candidate voudrait en supprimer 2500, à compter de 500 chaque année. Il n'y aurait aucun départ "brutal", seulement des contrats à durée déterminée non renouvelés et des départs à la retraite non-remplacés, en "concertation avec les personnels" promet la candidate.
Des fonctionnaires "démotivés" pour NKM
Pour NKM, il s'agit de remotiver les troupes en les redéployant dans des services s'adressant directement aux Parisiens, tels que la petite enfance ou encore la propreté, et diminuer le surnombre des fonctionnaires dans les bureaux : "Il y a une vraie démotivation des fonctionnaires de la ville (...), à tous les niveaux de l'administration" dit-elle. Elle table ainsi sur près de 225 millions d'euros d'économie entre 2014 et 2020 grâce à ces suppression de postes.
Réduire le train de vie de la municipalité
Cela fait deux jours que NKM s'attaque à la gestion de la mairie de paris, tenue depuis 2001 par le PS. Elle avait annoncé, dès ce mardi, son intention de réduire le train de vie de la mairie (charges générales, gestion des travaux, ...) et le nombre de postes de maire-adjoint. Bernard Gaudillère, adjoint aux finances de Bertrand Delanoë, a défendu la gestion de Paris, qualifiée de "saine et rigoureuse", tout en dénonçant les "mensonges" de la candidate UMP. Pour son opposante socialiste, Anne Hidalgo : " Elle n’a pas grand-chose à proposer et donc elle est de façon récurrente avec la même rengaine sur les mêmes attaques sur la fiscalité" avant d'ajouter mercredi soir sur BFM TV : " Les Parisiens méritent la vérité et non pas cette forme de mépris qui nous est renvoyée systématiquement, comme si les Parisiens n’étaient pas assez intelligents pour vérifier aussi ces informations".